Samedi 16 août 2014,
Pendant que se trame le dernier jour du festival de théâtre de rue de Lachine (cf. billet précédent), mon deux roues me porte dans le nord de Montréal, passé la Transcanadienne. Je viens assister à la mise à feu de la structure de la fête de la Falla, festival de danses et de découvertes musicales. La structure a été construite par des jeunes du quartier St-Michel, un projet d'intégration de jeunes en difficulté pour ce quartier multi-ethnique. Le festival se déroule à la TOHU, la cité des arts du cirque de Montréal. Et c'est d'ailleurs autour d'une réplique du centre de spectacles que les créateurs de la structure ont symbolisé chacune des 10 années du festival par des sculptures uniques.
La pluie retarde l'embrasement, mais l'oeuvre éphémère prend feu! Je me souviens du Kiwiburn en 2012, déclinaison néo-zélandaise du Burning Man, un festival qui s'était clôturé par la mise à feu de structures sur lesquelles chacun avait pu inscrire ses pensées (voir le billet sur l'autre blog). Comme là-bas, c'est un moment pour laisser le passé derrière soit, réaliser la fugacité des choses, la beauté de créer et de disparaître, et bien d'autres choses qui se libèrent en observant le feu nourricier se nourrir à son tour...
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